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Petite liste de lecture pour votre table de chevet


Au cours de la dernière année, plusieurs textes traitant d'enjeux qui sont chers à la mission de Radar.psy nous sont passés sous les yeux. Afin de partager avec le plus grand nombre d'entre vous ce qui alimente notre réflexion, nous avons pensé vous proposer une petite liste de lecture pour votre table de chevet. Dans le tableau qui suit, vous trouverez un très court aperçu du texte ainsi qu'un lien qui vous permettra d'avoir accès au texte entier. Nous espérons que le partage de ces lectures puisse générer un échange d'idées entre les membres de RADAR.psy qui soit inspirant pour tous les membres des comités qui travaillent actuellement à mettre au point notre argumentation de base.

* L'American Psychological Association affirme qu'elle aide les psychologues et les patients en créant une position officielle concernant les traitements qui fonctionnent pour le ESPT. Il est probable que cette directive donnera aux assureurs, aux cliniques et aux décideurs une justification pour refuser la couverture de tous les traitements qui ne sont pas à court terme, structurés et axés sur les symptômes qu'ils préconisent. Aidez-nous à préserver le droit des patients à choisir parmi les nombreuses formes de traitement efficace pour le SSPT!

* Pourquoi l’examen scientifique par les pairs (peer review) est une imposture.

* La pratique relationnelle peut s'opposer et offrir une alternative au néolibéralisme aux arrangements politiques qu'il sert et aux attitudes psychologiques qui le permettent. En reconnaissant explicitement certaines des significations politiques de la pratique relationnelle, on espère que les praticiens pourront mieux que par le passé, développer des pratiques politiques qui s’inscrivent dans l’entrevue elle-même.

* Parce que nous avons tendance à considérer que la science est exempte de valeurs, des valeurs auxquelles nous n’avons pas pensé, dont nous n’avons ni parlé ni discuté, que nous n’avons ni acceptées ni rejetées, tendent à s’immiscer dans nos pratiques sans que l’on s’en aperçoive. Et je dirais que c’est terriblement dangereux.

* Cet état de connaissances répond aux quatre questions d’évaluation formulées par l'INESSS dans le but d’éclairer le MSSS soit:

  • Qui devrait avoir accès à la psychothérapie ?

  • Lorsque la psychothérapie est indiquée, quelles sont les modalités à privilégier ?

  • À quelle étape du traitement, la psychothérapie doit-elle être envisagée ?

  • Quels sont les coûts et les bénéfices associés à la psychothérapie ?

Certains constats sont présentés, entre autres :

  • les personnes de tous les groupes d’âge présentant des problèmes ou des troubles mentaux sont susceptibles de bénéficier d’interventions psychologiques;

  • dans l’ensemble, l’efficacité des diverses interventions psychologiques, dont la psychothérapie, est comparable. Toutefois, les interventions cognitivo-comportementales sont les plus étudiées et leur efficacité est démontrée pour les troubles anxieux et dépressifs;

  • la plupart des guides de pratique clinique recommandent que les interventions psychologiques, pour les personnes qui présentent des troubles mentaux courants, soient offertes dans un modèle de soins par étape et intégrées dans les services de santé primaire;

  • des bénéfices sur la santé ainsi que des gains économiques résultant du traitement des troubles mentaux courants sont observés de manière consistante à travers les juridictions étudiées.

* Les effets démontrant la supériorité de la TCC sont faibles, non significatifs pour la plupart, limités à des symptômes ciblés, ou sont dus à des études primaires imparfaites. Conclusion: Les preuves méta-analytiques de la supériorité de la TCC dans les trois méta-analyses examinées ici sont inexistantes ou faibles.

* Entrevue avec Nancy McWilliams. Dans les dernières décennies, la psychothérapie a vécu un changement de paradigme : d’une relation de soin vers un ensemble de techniques qu’on applique à des catégories discontinues de dysfonctions. Ce changement émerge de l’adoption de la perspective pharmaceutique des essais randomisés pour la psychothérapie. Ces exigences ont insidieusement modifié notre manière même de penser la psychothérapie: interventions manualisées et court terme avec des résultats observables et mesurables. Pourtant, ce qui amène les gens à consulter n'est pas toujours si clair…

* « Je vois des problèmes vraiment sérieux avec la psychothérapie fondée sur des preuves, des problèmes qui, à mon avis, sont néfastes pour les patients et la crédibilité de la psychologie clinique ». DAVID GODOT, PSY.D.


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